Deux jours après l’ouverture d’enquêtes pour des messages menaçants visant la magistrate ayant condamné Nicolas Sarkozy dans le dossier dit du financement libyen, l’Élysée dénonce dans un communiqué publié ce dimanche 28 septembre «les attaques et menaces de mort» contre les magistrats, qualifiées d’«inadmissibles». Avant d’ajouter : «dans notre État de droit, la présomption d’innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservés». L’indépendance de l’autorité judiciaire, son impartialité comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers essentiels. Dans ce communiqué, l’organe constitutionnel avait exprimé sa «vive préoccupation» face à la «généralisation de telles attaques qui fragilisent gravement les fondements de notre démocratie». Le Syndicat de la magistrature avait de son côté pointé du doigt le «silence assourdissant» d’Emmanuel Macron.