Dans un communiqué, l’organe constitutionnel a «fermement condamné les menaces et attaques visant à remettre en cause l’impartialité de la justice». Le Conseil supérieur de la magistrature «condamne fermement les menaces et attaques personnelles visant à remettre en cause l’impartialité des magistrats» qui ont rendu un jugement dans l’affaire du «financement libyen» de la campagne de Nicolas Sarkozy. Publicité«La liberté d’expression permet la critique»Il fait référence aux «messages menaçants» qu’a reçus Nathalie Gavarino, la présidente du tribunal qui a condamné Nicolas Sarkozy. Le Conseil supérieur de la magistrature a admis que «la liberté d’expression permet le commentaire, voire la critique, de décisions de justice». Il a été suivi du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, ancien proche de Nicolas Sarkozy dont il avait été le porte-parole de sa campagne pour la présidence de l’UMP en 2014.