Le 4 avril dernier, la Cour Constitutionnelle sud-coréenne a confirmé la destitution du président Yoon Suk-yeol, après sa tentative de contrôle par la loi martiale en décembre 2024. Quelques heures plus tard, Yoon Suk-yeol annoncera se plier à cette demande en levant l’état d’urgence et en ordonnant le retrait des troupes. C’est ainsi que, le vendredi 4 avril 2025, Yoon Suk-yeol est devenu le deuxième président conservateur à être destitué. Yoon Suk-yeol a ainsi utilisé son droit de veto à 21 reprises depuis son élection en mai 2022[7]. Le recours de Yoon Suk-yeol à la loi martiale en est la parfaite illustration.