En effet, par bien des aspects, l’écologisme rappelle les problèmes de notre État administratif : la prolifération des normes, la bureaucratisation de la vie, l’invention de nouveaux impôts, sous la forme d’une « fiscalité verte », et jusqu’au dirigisme, voire l’autoritarisme, que prônent certains écologistes… Tel qu’il est, l’écologisme est un étatisme. Symétriquement, l’État français se reconnaît spontanément dans l’écologisme. D’où sa tendance à importer sa culture et ses idées au cœur des politiques publiques, hélas, sans attendre le consentement électoral. L’étude révèle que 84 % des Français adhèrent à l’idée que « les mouvements écologistes tentent d’imposer leurs convictions par la pression médiatique et judiciaire, sans passer par le débat démocratique ».