Réservé aux abonnésLes observateurs italiens redoutent que la fragilité politique d’Emmanuel Macron, en France et en Europe, ne pèse in fine sur l’Italie. Emmanuel Macron, incarnation de la « grandeur et de l’arrogance » françaises pour beaucoup d’Italiens, est depuis longtemps la cible préférée de tous ceux qui, en Italie, aiment détester la France. Aussi, la chute du gouvernement Bayrou a-t-elle donné lieu, ces derniers jours, à quelques posts et éditos réjouis. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro InternationalAinsi, Mario Ajiello, éditorialiste du Messaggero proche du gouvernement à Rome, qui rappelle toutes les fois où l’Italie s’est sentie humiliée par Paris et salue le retournement de situation : « L’anarchie n’est pas en Italie mais en France » dit-il le 10 septembre, jour du mouvement « Bloquons tout ». Dans le Manifesto, journal d’origine communiste, Andrea Colombo écrit : « Au palais Chigi, ils ne l’avoueraient même pas sous la torture, mais la chute de Macron… suscite une certaine satisfaction.» D’autant, dit-il, que « L’Italie de Meloni, malgré les tensions internes à la majorité, peut se targuer d’une certaine stabilité et la Première ministre est convaincue…
