Le « job » a été fait, les appareils de l’Otan sont entrés en action, trois drones ont été abattus et les alliés ont montré leur unité. Mais l’idée d’une zone d’interdiction aérienne destinée à protéger les populations ukrainiennes et les pays frontaliers de l’Otan n’a pas progressé. « La crise ouverte par l’épisode des drones russes en Pologne aurait pu faire avancer les choses. On préfère se cacher derrière des conférences internationales et des promesses que personne ne tiendra », résume un officier général. L’ambassadeur russe a été convoqué au Quai d’Orsay, un avertissement symbolique également actionné par les partenaires européens de la France…