Étant donné qu’il avait dû consentir de vastes transferts de technologies et de savoir-faire industriels, Naval Group s’associa au groupe brésilien Odebrecht pour créer la coentreprise Itaguaí Construções Navais, chargée de construire les cinq sous-marins au Brésil. Quant au sous-marin nucléaire « conventionnellement armé », pour reprendre la terminologie de la marine brésilienne, sa construction a débuté en juin 2024, avec la découpe de la première tôle par Itaguaí Construções Navais. Le propulsion nucléaire de ce futur sous-marin, qui s’appellera « Almirante Álvaro Alberto », n’est évidemment pas du ressort de Naval Group mais celui de la Direction générale du développement nucléaire et technologique de la Marine brésilienne [DGDNTM]. Pour autant, celle-ci vient de notifier deux nouveaux contrats à l’industriel français, pour un montant total de 528,4 millions d’euros. Situé à Aramar [État de São Paulo], le LABGENE est « l’un des piliers du programme nucléaire de la Marine », précise le site spécialisé brésilien Poder Naval.