Réservé aux abonnésTRIBUNE - Farouche opposante à la réforme de la justice voulue par Nicolas Sarkozy, la présidente de la formation de jugement qui l’a condamné ne semblait pas la mieux placée pour assurer l’impartialité de la justice, soulignent l’avocate et l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel. Nicolas Sarkozy vient d’être condamné par le tribunal correctionnel, pour « association de malfaiteurs », à une lourde peine de prison ferme (5 ans), assortie, qui plus est, de l’exécution provisoire. À quoi s’ajoute la déchéance du droit de vote et d’éligibilité à titre de peine complémentaire. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie BastiéCette décision relance le débat sur les relations entre justice et politique. À l’étranger, on se demande ce qui arrive à la France : s’agit-il d’une vengeance politique ?