Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - En mettant de côté ses mesures impopulaires, le premier ministre prive sa copie budgétaire de milliards d’euros d’économies. Dans l’hémicycle, au milieu d’une séquence de débats tendus sur la taxation des plus aisés, le premier ministre a pris la parole pour faire valser les espoirs des socialistes. Cette solution miracle, selon ses défenseurs, aurait permis de ne pas – ou peu – faire d’économies en dépenses tout en réduisant le déficit l’an prochain. Pour rappel, celui-ci culminait à 5,8 % du PIB en 2024 et est attendu aux abords des 5,4 % cette année. Loin, bien loin, de la norme européenne des 3 %.