Réservé aux abonnésRÉCIT - Réunis en assemblée générale, les salariés du quotidien détenu par LVMH ont voté, ce jeudi, une motion pour s’opposer à une éventuelle cession. « Ahurissante », résume une source syndicale pour décrire la rentrée du Parisien. Jeudi après-midi, une assemblée générale sous haute tension s’est tenue dans les locaux du quotidien populaire, détenu par LVMH depuis 2015. Les 474 participants ont voté à l’unanimité (moins 4 abstentions) une motion afin d’« exprimer leur opposition au projet de vente du Parisien au groupe Bolloré » et de « dénoncer le silence de la direction sur le sujet, silence qui entoure aussi la réorganisation de la rédaction ». « Une catastrophe », s’alarmaient déjà mardi les salariés du groupe dans une lettre ouverte à Bernard Arnault, le PDG et principal actionnaire de LVMH.