ENQUÊTE 2/2 - Au cœur du bois de Boulogne, un marché noir de la transition hormonale prospère. Alors, c’est sûr, cette Péruvienne trans de 40 ans en pantalon rouge moulant reprendra des études ou trouvera un travail, comme infirmière ou bien serveuse. Infirmière, c’était son métier au Pérou, avant qu’elle ne tombe dans les filets de proxénètes sud-américains. La voilà aujourd’hui juchée sur un escabeau de fortune, quelque part le long de l’allée de la Reine-Marguerite qui fend le Bois de Boulogne, deuxième «poumon vert» de la capitale. D’autres, qui avaient promis de nous parler, raccrocheront d’un coup, la voix d’un homme - en espagnol - en arrière-fond du combiné.