Henriette* pensait depuis longtemps en avoir fini avec l’administration américaine. Née aux États-Unis, cette sexagénaire a grandi au Danemark puis au Canada avant de s’installer dans le sud-ouest de la France. Il lui a fallu renouveler un passeport américain périmé depuis quarante ans et se soumettre à un labyrinthe bureaucratique transatlantique parsemé de fonctionnaires grimaçant à cette vraie-fausse «enfant de l’Amérique». «Je n’ai jamais travaillé aux États-Unis, j’y ai vécu à peine sept ans. Et pourtant, je dois encore justifier chaque euro», explique-t-elle, effarée par l’acharnement de l’Internal Revenue Service (IRS), le fisc américain…