Le président de LR a fustigé, ce jeudi soir sur LCI, la feuille de route budgétaire de Sébastien Lecornu, qu’il juge comparable à celle «d’un premier ministre socialiste». Deux semaines et demie après avoir précipité la chute du gouvernement «Lecornu 1», jugeant, par un tweet cinglant, que les «conditions n’étaient pas réunies pour une participation» de LR à l’équipe ministérielle - dans la foulée de la nomination surprise de Bruno Le Maire aux Armées -, Bruno Retailleau assume son départ. «Zéro regret», réplique le Vendéen, à la lumière du discours de politique générale prononcée le 14 octobre par Sébastien Lecornu, qui n’a fait que conforter son sentiment. «Le bateau prenait une autre direction»«Tout prouve que j’avais raison», lance Bruno Retailleau à cet égard, qui «revendique» sa sortie tonitruante, ce qu’il l’avait fait dans nos colonnes. Sans prononcer d’exclusion formelle, le parti a suspendu les ministres concernés lors d’un bureau politique réuni ce mercredi soir.
