Pour l’ancien commissaire européen au marché intérieur, le résultat des négociations entre les deux blocs illustre la volonté de Donald Trump «d’imposer au monde entier ses demandes». Donald Trump et Ursula von der Leyen ont annoncé dimanche depuis Turnberry, en Écosse, être parvenus à un accord commercial. «Je ne sais pas si on peut appeler cela un accord», a critiqué l’ancien commissaire européen au marché intérieur au micro de BFM TV. À cette époque, «les entreprises européennes payaient en moyenne 1,7% de droits de douane pour pénétrer le marché américain» et le dollar était «assez proche de l’euro», rappelle Thierry Breton. «Cela veut dire qu’on a, au total, 25% de plus qu’au 20 janvier pour aller exporter aux États-Unis», résume-t-il.