Le Premier ministre français est contraint de faire des concessions au PS, souligne Neue Zürcher Zeitung :«Ce qui devait arriver arriva : Sébastien Lecornu a plié devant le PS. ... Lecornu satisfait une demande clé du PS dont la tolérance est indispensable pour donner une chance de survie à son gouvernement minoritaire. La gauche radicale et le RN [extrême droite] ont déjà déposé des motions de censure et indiqué vouloir à tout prix faire tomber le gouvernement. Lecornu était par conséquent contraint de courtiser le PS. Et ce dernier a poussé son avantage au maximum : la réforme des retraites si détesté est pour l'heure suspendue, et le nouveau projet de loi de finances semble lui aussi plus au goût de la gauche, avec de nouveaux impôts sur les sociétés et sur le patrimoine.»

Le 15 janvier 1826 paraissait le premier Figaro, dans un grenier, au fond d’une impasse du boulevard Saint-Germain à Paris. Deux siècles plus tard, le quotidien, qui a accompagné les transformations de la société française, s’affiche dans les kiosques pour célébrer sa longévité. « Peu de quotidiens d’information dans le monde peuvent célébrer un tel anniversaire », précise Marc Feuillée, DG du groupe Figaro. Un dispositif d’envergure ouvert au grand public accompagne cette célébration « sur un air de liberté », selon Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro. Une affiche, fil rouge de la communication autour de l’événement, signée de l’illustrateur Matthieu Forichon, portera l’événement à la connaissance du grand public.

La capitale finlandaise vient de passer une année entière sans avoir à déplorer de décès liés à des accidents de la route. Helsinki vient d’accomplir une prouesse inédite en Europe pour une grande capitale : une année entière sans le moindre décès sur ses routes. Les autorités locales ayant confirmé à la publication finlandaise YLE que le dernier accident mortel remonte à juillet 2024. Cette réussite spectaculaire n’est pas le fruit du hasard, mais l’aboutissement d’une politique « Vision Zéro » mise en œuvre grâce à une somme de mesures fortes. Plus de la moitié des rues d’Helsinki sont désormais limitées à 30 km/h.

Plus on approche de la Panthéonisation de Badinter, plus des français s'indignent ! Et ils ont bien raison. On a réalisé... Lire la suite

5/5 - (26 votes)La transformation des villes françaises s’accélère grâce à des solutions innovantes répondant aux besoins croissants de mobilité urbaine. Cette alliance, annoncée fin 2021, a révélé une vision commune d’une mobilité urbaine inclusive, connectée et respectueuse de l’environnement. Objectifs et innovations clésThe Urban Collëctif souhaite positionner la France au premier plan de la mobilité urbaine du futur. JCDecaux offre un éventail de services axés sur la mobilité urbaine durable. Quelles innovations marquantes ont été menées récemment avec JCDecaux autour de la mobilité urbaine ?

Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - Soucieux de «rétablir la progressivité de l’imposition des revenus», Sébastien Lecornu a dévoilé ce mardi, dans son projet de loi de finances 2026, un tour de vis fiscal visant des plus fortunés. «La fiscalité des très grandes fortunes, parmi nos compatriotes, a pu interpeller un certain nombre d’entre vous (...) Il faut reconnaître qu’il peut y avoir des anomalies». C’est par ces mots que Sébastien Lecornu a introduit, ce mardi lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, le tour de vis fiscal visant les plus fortunés que contient le projet de loi de finances (PLF) pour 2026. Le sujet, très attendu par la gauche, arrive en tête de la copie budgétaire. C’est l’article 2 (sur 81) qui propose de prolonger d’un an la CDHR, cet impôt instauré par la loi de finances pour 2025.

Resté discret depuis quelques semaines dans les médias alors que la crise politique battait son plein, Gérald Darmanin était l’invité mardi soir de LCI. Façon pour le garde des Sceaux de se plier aux exigences du premier ministre, Sébastien Lecornu, d’écarter de son équipe les personnalités nourrissant des ambitions pour 2027. Comprendre : une présidentielle dont le bloc central serait éliminé dès le premier tour, au profit du RN et de LFI. Ce mardi soir, face au journaliste Darius Rochebin, il a de nouveau planté une banderille dans le dos de l’ancien premier ministre. «C’est une formule un peu difficile à entendre alors qu’il a été nommé ministre, premier ministre et chef du parti présidentiel, ça ne grandit pas», a étrillé le ministre de la Justice, se disant «choqué» par une telle déclaration.

Selon le locataire de la Maison-Blanche, la Chine refuse délibérément d’acheter le soja américain pour imposer un bras de fer économique. Le président américain Donald Trump a déclaré mardi que Washington envisageait de mettre fin à certaines relations commerciales avec la Chine, notamment en ce qui concerne l’huile de cuisson. «Nous envisageons de mettre fin à nos relations commerciales avec la Chine dans le domaine de l’huile de cuisson et d’autres secteurs, à titre de représailles», a écrit Trump sur les réseaux sociaux. Quand les coups pleuvent, il faut savoir se défendre.»La Chine se tourne vers le Brésil et l’ArgentineLa Chine a fortement réduit ses achats de soja américain, ce que Trump a qualifié de tactique de négociation. Ces derniers mois, le plus grand acheteur mondial de soja a fortement réduit ses achats de soja américain au profit du Brésil et de l’Argentine, dans un contexte de litiges tarifaires et commerciaux.

Alors que la charge de la dette ne fait qu’augmenter, l’Agence France Trésor annonce augmenter ses émissions de 10 milliards d’euros l’année prochaine. L’Agence France Trésor (AFT), qui a l’exigeante mission de gérer la dette de l’État et donc son financement, va devoir emprunter d’avantage en 2026. Elle nous rappelle néanmoins que la France est endettée à hauteur de 3 400 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB. PublicitéIncertitude sur le déficitLe besoin de financement de l’État atteindra 305,7 milliards d’euros, en hausse de 8 milliards, prévient l’agence dans un communiqué. Sur les 310 milliards qui seront émis en 2026, 175,8 milliards seront ainsi consacrés au remboursement de la dette de l’État à moyen et long terme, contre 168 milliards en 2025.

Le projet de loi reprend de nombreuses pistes sur la fraude sociale détaillées pendant l’été par l’ancienne ministre du Travail, Catherine Vautrin, qui avait chiffré le préjudice à «13 milliards d’euros». Le projet de loi reprend de nombreuses pistes sur la fraude sociale détaillées pendant l'été par l'ancienne ministre du Travail, Catherine Vautrin, qui avait chiffré le préjudice à «13 milliards d'euros». PublicitéLe projet de loi renforce notamment les moyens pour détecter et prévenir les fraudes ainsi que certaines sanctions. Concernant la lutte contre le blanchiment, le texte entend assujettir les «biens de luxe» à certaines obligations de vigilance qui incombent aux vendeurs dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Toute transaction supérieure à 10.000 euros pourrait être concernée par ces obligations, et plus seulement aux transactions effectuées en espèces et monnaies électroniques.

Le président a affirmé sur Truth social ce mardi que cette photo de lui est «la pire de tous les temps» mais a salué un article «plutôt positif». Donald Trump a fustigé sur son réseau Truth social ce mardi la photo utilisée de lui en une du célèbre Time magazine, dont la couverture a été révélée ce lundi, et l’a qualifié de «pire de tous les temps», avant de conclure que «celle-ci est vraiment nulle et mérite d’être dénoncée». Sur le cliché, le président est présenté en contre-plongée, le regard levé et les cheveux presque effacés par la lumière du ciel. «Son triomphe», «le leader dont Israël avait besoin», titrait le célèbre titre américain en référence à l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Depuis sa première élection en 2017, Donald Trump fait face à de nombreuses spéculations sur ses cheveux et sa coiffure.

Le premier ministre a dévoilé, ce mardi après-midi, sa feuille de route, sur fond de menaces de censure des oppositions. En premier lieu de la part du Parti socialiste, qui tient le destin du gouvernement entre ses mains. Lire l'article sur lefigaro.fr

Réservé aux abonnésDÉCRYPTAGE - En annonçant la suspension de la réforme des retraites dans les conditions fixées par le PS, le premier ministre a obtenu leur non-censure, indispensable pour se maintenir. Il finit même par applaudir le premier ministre, se joignant aux députés socialistes qui l’encadrent sur les bancs de l’Hémicycle. Sébastien Lecornu vient d’annoncer lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale qu’il suspendait la réforme des retraites dans les conditions préalablement fixées par le Parti socialiste (PS). « Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 », détaille le macroniste à la tribune.

«La fiscalité des très grandes fortunes parmi nos compatriotes a pu interpeller un certain nombre d’entre vous», a concédé ce mardi le premier ministre lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée. En plus d’annoncer la suspension de la réforme des retraites de 2023, Sébastien Lecornu a reconnu, dans sa déclaration de politique générale ce mardi, «des anomalies» dans la fiscalité des très grandes fortunes. «La fiscalité des très grandes fortunes parmi nos compatriotes a pu interpeller un certain nombre d’entre vous. Là aussi, il faut reconnaître qu’il peut y avoir des anomalies», a concédé le premier ministre devant les députés. Publicité«Nous demanderons à créer une contribution exceptionnelle des grandes fortunes que nous proposons d’affecter au financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la défense», a-t-il ajouté.

La Libre Belgique estime qu'un nouveau budget n'apporterait aucun salut à la France :«L'Etat français … vit sous respiration artificielle, passant de crise en crise, en espérant que la suivante sera un peu moins violente que la précédente, moins coûteuse aussi. Et si, par miracle, le budget finit par être voté, il sera défiguré, marchandé, vidé de sens. La peur des uns et des autres n'engendre que fébrilité, jamais de vision. Dans cette vacuité du pouvoir, les populistes sont rois : forts de leur audace à ne pas trembler et de leur légèreté aveugle face à l'ampleur des enjeux. ... En 2025, la mission d'un Premier ministre n'est pas tant de gouverner que d'apaiser les nerfs d'une classe politique en panique.»