En cette année 2022, les investisseurs devraient-ils appliquer l’adage boursier «Sell in May and go away» (vendre en mai et partir)? Le contexte actuel est particulièrement incertain entre la normalisation de la reprise post-covid, la guerre en Ukraine, l’inflation élevée et le confinement de certaines régions chinoises qui pénalise les chaînes d’approvisionnement internationales, sans oublier le relèvement des taux d’intérêt par les banques centrales et des marchés actions ou obligataires dans le rouge depuis le début de l’année. Certains observateurs estiment que mettre en œuvre le dicton boursier cette année les protégerait des difficultés à venir. Ce n’est pas l’avis de Michaël Lok, responsable des investissements du groupe Union Bancaire Privée (UBP).