Lire aussi: Pourquoi le discours du Kremlin séduit-il certains russophones de Suisse? Depuis, les russophones sont comme englués dans un hiver sans fin, fait de tristesse et de non-dits. Certains groupes WhatsApp où Russes, Ukrainiens, Moldaves et Géorgiens se retrouvaient virtuellement pour organiser des parties d’échecs ou des randonnées se sont tus. L’Amérique y était décrite comme la nouvelle Babylone, et les Russes comme les nouveaux Juifs, persécutés par le monde entier. Mais avec ceux qui décrivent les Ukrainiens comme des néonazis, j’ai pris mes distances.