Poignées de mains, embrassades, remerciements... Devant la salle d’audience du tribunal de Paris, les prévenus sont accueillis comme des héros. Au petit matin de ce lundi 27 octobre, un groupe d’individus, dont une militante gilet jaune revendiquée, s’est posté là pour être sûr d’assister à ce procès. Mais surtout, pour soutenir ceux qui sont, selon eux, injustement jugés pour avoir usé de leur liberté d’expression en ligne. Dix personnes comparaissent jusqu’à mardi devant la justice pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron - absente au tribunal - pendant plusieurs mois, voire années. Dans les faits, elles sont accusées d’avoir publié et/ou relayé sur Twitter des blagues, insultes, photomontages et autres caricatures affirmant que la première dame est, en réalité, un homme.
Source: Le Figaro October 28, 2025 05:45 UTC