C’est ce constat qui a amené Michael Seewald à se saisir de ce questionnement en interrogeant le développement dogmatique de l’Église. En effet, l’Église n’est telle qu’elle est aujourd’hui que parce qu’elle a su associer continuité et discontinuité… » Ce qui l’amène à s’intéresser à l’histoire des dogmes et au contexte théologique de leur évolution. L’évolution du concept de dogmeMichael Seewald commence par s’intéresser au concept de dogme, relevant qu’il est « lui-même le résultat de plusieurs processus de transformation ». Au terme de son parcours, il constate qu’aucune de ces théories théologiques de l’évolution n’offre une « clef dogmatique universelle » pour dire ce qu’il serait, dans telle situation historique, absolument nécessaire ou impossible de changer. Un essai théologique original et stimulant.
Source: La Croix December 04, 2022 17:43 UTC