Pour ce deuxième procès en France d'une affaire de «biens mal acquis», le banc des prévenus est resté vide: Rifaat al-Assad, résident britannique âgé de 82 ans, s'est fait excuser pour raisons médicales. - «Défaut de collaboration» -Rifaat al-Assad assure qu'elle provient de la générosité d'Abdallah, prince héritier puis roi saoudien, qui l'aurait financé de manière continue entre les années 1980 et sa mort en 2015. Il existe, a-t-il développé, des «présomptions fortes, concordantes, du caractère illicite» des acquisitions de Rifaat al-Assad. L'avocat, qui demande 30.000 euros de dommages et intérêts, a estimé que la décision du tribunal constituera une «onde de choc» pour les autres procédures qui visent Rifaat al-Assad. Les cinq avocats de Rifaat al-Assad plaideront la relaxe mardi.
Source: La Croix December 16, 2019 20:03 UTC