L’opération militaire française Barkhane, au Sahel, prendra fin cet été. Des évolutions récentes au Mali, épicentre du combat, servent à justifier ce changement envisagé depuis des mois : la confiscation du pouvoir à Bamako par une junte et l’alliance d’élites locales avec des mouvements islamistes. En réduisant son soutien militaire, elle prend ses distances avec le régime et clarifie la nature de son implication. Son retrait partiel accroît le poids des responsabilités sur les dirigeants maliens, alors que leur pays affronte de graves défis. La violence qui s’exprime traduit souvent une lutte pour la survie et une protection contre le désordre… qu’elles ne font qu’accroître.
Source: La Croix June 13, 2021 16:41 UTC