Semenya préférait en effet attendre la décision du TAS avant de confirmer son engagement, a appris l'AFP auprès des organisateurs. Caster Semenya, si elle y revient en septembre, devra alors courir dans des conditions différentes en ayant fait baisser son taux de testostérone. A moins que... L'affaire n'est en effet peut-être pas totalement terminée: Semenya peut faire appel devant le Tribunal fédéral suisse. La sprinteuse indienne hyperandrogène Dutee Chand, qui avait fait casser par le TAS un premier règlement de l'IAAF en 2015, a dit à l'AFP être "triste" pour Semenya, qui a "souffert" comme elle. "La décision du TAS ne m'arrêtera pas", a indiqué dans un communiqué Caster Semenya, déclarant dans un autre tweet: "Ils rient de moi parce que je suis différente, je ris d'eux parce qu'ils sont tous les mêmes."

Source: La Croix May 02, 2019 11:26 UTC