«L’épisode de canicule de la semaine dernière était un rappel à l’ordre: Paris doit désormais s’adapter», a déclaré Célia Blauel, adjointe à la mairie de Paris en charge de l’environnement. Paris est en effet particulièrement sensible aux fortes chaleurs en raison de sa densité et de son activité humaine, comme l’explique Martin Hendel, enseignant à l’ESIEE Paris et chercheur à l’université Paris-Diderot. «La ville fait face au phénomène de l’îlot de chaleur urbain, c’est-à-dire que la température y est en moyenne de 3°C plus importante que dans des zones rurales», décrit le spécialiste du rafraîchissement urbain, qui travaille avec la ville de Paris sur ce sujet depuis 2012. L’idée est de procéder à un rafraîchissement naturel, avec «moins de béton, plus d’eau, plus de verre», résume Célia Blauel. «Il s’agit également de repenser les bâtiments de la ville, qui n’ont été pensés que pour retenir la chaleur en hiver.
Source: Le Figaro July 05, 2019 09:56 UTC