Médecins, enseignants, cadres d'entreprises publiques... Un nouvel organe extra-judiciaire baptisé "Commission nationale de supervision" (CNS) vient d'être créé afin d'élargir à l'ensemble de la fonction publique la chasse aux corrompus. D'aucuns soupçonnent que la campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping lui a aussi servi à écarter des opposants internes. C'est d'ailleurs l'actuel secrétaire adjoint de cette commission, Yang Xiaodu, qui a été élu dimanche à la présidence de la nouvelle institution étatique (CNS). "Il n'y aucune garantie de procès équitable, même pas les garanties élémentaires qui existent dans les procédures pénales chinoises", s'indigne Mme Wang. "Ce qui nous inquiète, c'est que la CNS est placée au-dessus de la surveillance du système judiciaire", souligne Patrick Poon, d'Amnesty International.
Source: La Croix March 18, 2018 13:41 UTC