Le président de l'organisation patronale faisait référence aux lois Rebsamen et El Khomri du quinquennat Hollande qui n'ont pas, à ses yeux, assez réformé le marché du travail. Ces ordonnances, «ce n'est pas une réforme pour le Medef, mais pour la France», a-t-il martelé, en réponse aux critiques de la CGT. Un point sensible pour les syndicats qui perdraient leur monopole de négociation. «Or d'après nos calculs, il entraînerait une hausse de 7 milliards d'euros du coût du travail pour les salaires entre 1,5 et 2,5 smics», a rappelé Pierre Gattaz. Bref, pas question pour le patronat de donner un blanc-seing à Emmanuel Macron, même si ses grandes orientations lui vont.
Source: Le Figaro August 29, 2017 18:13 UTC