Dès le milieu de la deuxième semaine, l’une de nos petites-filles a posé la question : « L’école, ce sera quand ? » Elle est en maternelle, pas sûr que ses cousines plus âgées aient manifesté la même impatience dès le tout début du confinement. Tout ce qu’on a dû repousser à plus tard, sans fixer d’ailleurs d’autres dates. Nous avions une vision à moyen terme : rendez-vous, réunions, assemblées générales, invitations et sorties se succédaient jusqu’à la mi-mai. Le jour où la télé et internet ne s’intéresseront plus, mais plus tout à l’épidémie, sous prétexte que cette actualité-là est devenue banale, ce ne sera pas bon signe non plus.
Source: La Croix April 06, 2020 14:40 UTC