À l’intention des agrégatifs de philosophie, je propose ici une nouvelle « fiche » tirée de mon ouvrage La Crise de la représentation. Comment ne pas les suivre dans leur désir d’une morale et d’un art replacés au plus vif des conditions quotidiennes ? La force de Debord est d’avoir protesté contre un art, une pensée et un travail séparés. Sa distance tant dénoncée par Debord agissait comme un pare-chocs. Je ne peux lire longtemps Debord, le ton d’emphase grand-seigneur de ses phrases qui se mordent la queue, sans ressentir un goût de cendre.
Source: La Croix June 02, 2020 12:07 UTC