Par Les EchosPublié le 13 juin 2021 à 14:24Un mauvais accord vaut mieux qu'un bon procès, disaient les déçus des prétoires. Pour Scor et Covéa, c'est même l'espoir d'un bon accord pour remplacer un mauvais procès, vu la tournure scabreuse qu'avait prise l' incroyable bataille d'egos de leurs patrons respectifs, Denis Kessler et Thierry Derez. Ce « deal » anti-chicane constitue aussi un révélateur de la décote boursière de Scor. La valorisation des entités irlandaises partiellement cédées au groupe mutualiste profite à l'estimation « en somme des parties » du fleuron français de la réassurance (4 à 6 % selon UBS). Si l'épée de Damoclès est levée d'un afflux massif de titres à la Bourse (en cas de cession des 8 % de Covéa), c'est toutefois au prix d'un parfum spéculatif encore plus éventé.
Source: Les Echos June 13, 2021 12:22 UTC