Dans son discours de rentrée, le premier président de la Cour des comptes alerte le futur exécutif que les finances publiques sont loin d'être redressées. «Assister un décideur public, ce n'est ni chercher à lui plaire ni à lui déplaire.» Cette petite phrase, Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes depuis 2010, la réservait jusqu'alors à ses visiteurs. Cette année pourtant, il l'a prononcée dans le discours solennel de rentrée de l'institution financière. Michel Sapin, en déplacement à Davos, n'était pas là, comme le veut la tradition. Avant de poursuivre: «Notre institution joue son rôle lorsqu'elle tend un miroir aux décideurs publics - et ce n'est pas parce que le reflet qu'ils y voient leur déplaît qu'il faudrait briser ou repousser ce miroir.»Ce ...
Source: Le Figaro January 19, 2017 20:01 UTC