Les projets de relance de l'Union, voulus par le président français, sont contrariés par la fronde des pays d'Europe centrale et orientale, qui veulent avoir voix au chapitre. Un homme neuf et bourré d'énergie, propulsé à l'avant-garde de vétérans politiquement usés et d'opinions hésitantes. Les eurosceptiques et les nationalistes ont à nouveau le vent en poupe, à l'Est bien sûr - mais pas seulement. Il s'écoulera au moins un an entre l'alternance à l'Élysée et le sursaut européen voulu par le président. Profitant de ce passage à vide, les voix dissonantes se libèrent au cœur du continent, bien qu'aucune autre capitale que Londres souhaite encore prendre le large.
Source: Le Figaro January 11, 2018 17:52 UTC