Non que je crusse que les plus pauvres étaient bêtes ou que seules les études longues rendaient « intelligent ». Je croyais aussi que quand on est plus ou moins débarrassé de l’inquiétude du lendemain, il est plus facile d’être tolérant, ouvert et généreux. Je mesure ce que cette pensée peut avoir d’un peu naïf, voire méprisant. On peut y faire son marché, partager thé ou café, s’asseoir, échanger, rencontrer les autres. Cela sans doute parce qu’on ne réfléchit pas bien tout seul mais avec les autres et dans des situations concrètes, dans la vie.
Source: L'Humanite December 16, 2019 19:00 UTC