L’association Action Droits des Musulmans (ADM) avait déposé un référé-liberté, une procédure d’urgence, pour obtenir la suspension de cette interdiction. Pour les plaignants, cette interdiction «porte atteinte aux droits de l’enfant, car elle vient viser principalement les enfants présumés musulmans, créant ainsi un risque de profilage ethnique à l’école». «Logique d’affirmation religieuse»Dans sa décision, le Conseil d’État estime que «l’interdiction du port de ces vêtements ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale». Depuis la rentrée, les élèves se présentant à l’école revêtus d’abayas (de longues robes traditionnelles portées par certaines élèves musulmanes) ou de qamis (l’équivalent pour les hommes) ne peuvent pas entrer en classe. Une interdiction soutenue par le gouvernement, mais largement critiquée à gauche.
Source: Le Figaro September 08, 2023 05:30 UTC