Chez les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI), ce moment supposé être apaisant devient souvent une épreuve. Selon une étude menée en 2003 par le Dr Olivier Revol, pédopsychiatre au CHU de Lyon, les personnes HPI présentent un schéma de sommeil très distinct. Comme l'indique etudiant.lefigaro.fr, cette particularité s'accompagne d'une entrée plus rapide dans le sommeil paradoxal, phase essentielle au traitement de l'information et à la mémorisation. Or, c'est pendant le sommeil paradoxal que le cerveau trie et organise ces connaissances. Car même si leur mémoire est stimulée par un sommeil paradoxal plus dense, la réduction du sommeil profond pénalise leur récupération.
Source: Le Figaro September 18, 2025 08:32 UTC