Les grands entrepreneurs américains ont donc contourné le principe « une action, une voix » pour conserver le contrôle de leur destin. Les grands manitous de la « corporate governance » s'étaient habitués sans beaucoup lutter à ces classes d'actions, inégales en vote, au nom de l'innovation. Cela se comprend, sauf à risquer de donner un jour aux fonds activistes les clefs de Wall Street, pris entre des investisseurs n'exerçant pas leurs droits de vote pour des raisons techniques et des émetteurs les rationnant pour des raisons de principe. Il n'empêche, il s'agit d'un handicap non négligeable pour une grosse tech à la porte des « benchmarks ». Car loin de leur ouvrir le ciel, il les a conduits dans le sous-sol de son prix d'offre.
Source: Les Echos August 01, 2017 22:41 UTC