Dans la famille des bons opuscules de l'Institut Montaigne, je demande celui sur la protection sociale des plates-formes numériques (Uber, Deliveroo, etc.). Présentées comme émancipation heureuse vis-à-vis du salariat ou comme sur-subordination numérique, de nouvelles formes de travail indépendant (on n'ose plus dire 2.0) amènent à adapter les droits sociaux à ces nouveaux emplois. Deux « non-propositions » d'abord : cesser de vouloir requalifier ces activités en contrats salariés ; ne pas créer un statut hybride entre indépendants « traditionnels » et salariat. D'autres encore renforcent les droits : en matière de formation ou de chômage, par exemple. Son traitement, par l'Institut Montaigne, veut réconcilier.
Source: Les Echos July 05, 2019 10:30 UTC