Le silence était quasi total samedi autour des trois personnes, dont deux Britanniques, enlevées la veille dans le parc des Virunga, site naturel classé par l'Unesco au patrimoine mondial et frappé par la violence qui ravage l'est de la République démocratique du Congo. - "Moins on communique, plus on a la chance que l'affaire se dénoue" -Pour le reste, les autorités congolaises, le parc et sa tutelle (Institut congolais pour la conservation de la nature, ICCN) et le Foreign office sont restés muets depuis vendredi. Le parc est le fief de rebelles présumés ougandais musulmans (ADF), qui sèment la terreur à Beni, et des milices maï maï communautaires hutu, nande ou hunde. En 2014, le directeur du parc, le Belge Emmanuel de Mérode, avait survécu à une attaque. Plus radical, le collectif citoyen Lutte pour le changement (Lucha), né à Goma il y a six ans, a écrit samedi sur son compte Twitter : "La principale menace contre le parc des Virunga c’est l’État.
Source: La Croix May 12, 2018 15:45 UTC