À la mort de Céline, en 1961, le journaliste Roger Grenier a cette phrase dans France-Soir : « Il est toujours triste d’avoir honte d’un grand écrivain. Fuyant dès 1944, d’abord en Allemagne – avec son épouse Lucette et son chat Bébert – puis au Danemark, l’écrivain y passera des mois en prison. Accusé de trahison en France, il bénéficiera finalement d’une douteuse amnistie lui permettant d’échapper à la confiscation de ses biens. Le début d’une réhabilitation jusqu’au « panthéon des lettres françaises », aidée notamment par le maoïste Philippe Sollers, qui défend un « écrivain considérable ». Céline dont les obsèques ont réuni une cinquantaine de personnes deviendra une « figure subversive de la pop culture », et sera même inscrit au programme du bac.
Source: La Croix December 21, 2025 22:26 UTC