RÉCIT - Convoquant l’histoire, la géographie, le cinéma, la gastronomie, la littérature et sa mémoire familiale, l’écrivain évoque sa passion pour la Grande Boucle. Et rappelle comment le Tour, avec ses géants, ses dieux, ses héros et son peuple, incarne une part encore bien vivante de notre mythe national. Ma passion pour le Tour de France est née dans la cuisine, à Aureilhan, Hautes-Pyrénées. Anquetil, en ligne sur son vélo Helyett, ne faisait-il pas, au dire de papa, «valser les socquettes»? Il y a donc, ici-bas, deux catégories d’hommes: ceux qui traînent les pieds et ceux qui dansent.
Source: Le Figaro July 05, 2019 04:07 UTC