Les positionnements des candidats posent la question des alliances d’entre-deux tours et du rassemblement derrière le futur vainqueur. Une campagne courte, interrompue par la longue trêve de Noël, des candidatures pour parties improvisées, des programmes mal ficelés et des moyens financiers limités : la comparaison avec la primaire de la droite à l’automne dernier est inévitable et celle du PS apparaît comme le parent pauvre. Une participation déterminantePlus que le résultat, c’est la participation à la primaire qui sera déterminante pour le PS et son candidat. Plusieurs éléments pourraient expliquer un tel chiffre : le retrait de François Hollande a ouvert le jeu et donne aux Français le sentiment d’avoir un vrai choix à faire sur la personne et sur la ligne. La candidature de François Fillon, qui présente un programme à la fois libéral et conservateur, a pu remobiliser une partie d’entre eux et la primaire de droite aurait créé un effet « boule de neige ».
Source: La Croix January 20, 2017 07:00 UTC